Homme si loin – Dieu si proche

Lecture biblique :

« Au chef des chantres. De David. Psaume.

Éternel! tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève,

Tu pénètres de loin ma pensée ;
 Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.

Car la parole n’est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel! tu la connais entièrement.

Tu m’entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi.

Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, 
Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir.

Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ?

Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.

Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer,

Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.

Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi ;

Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, 
Et les ténèbres comme la lumière. »

Psaume 139 : 1 – 12

Parce que Dieu n’est ni visible à nos yeux, ni audible à nos oreilles, ni saisissable par nos mains, certaines gens pensent que Dieu n’existe pas, et d’autres, comme nous parfois, qu’il est lointain et donc indifférent à nous, à nos douleurs et sourd à nos prières.

Qui en effet, ne s’est pas senti loin de Dieu ? Qui n’a pas dit un jour, où est Dieu ? Et pourtant…

Pour la prédication d’aujourd’hui nous avons retenu le témoignage de David, Jonas, Hénoc et Pierre. Car ces hommes nous ressemblent tellement ! Plus précisément vous et moi, nous leur ressemblons étonnamment.
L’histoire de Jonas est un exemple qui nous interpelle.

« La parole de l’Eternel fut adressée à Jonas (Yônah colombe), fils d’Amithaï… Va à Ninive !
Et Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de l’Eternel… »
Jonas 1 : 1 – 3

 
Celui-ci fuit Dieu, aussi loin qu’il le peut. Loin de la terre sainte, sa patrie ! Car il ne veut pas entendre la Parole de l’Eternel l’interpeller. Jonas échappe donc à Dieu et à son appel. 
Alors que l’Eternel lui demande d’aller vers l’est, Jonas fuit vers l’ouest ; de faire 800 km, il en fait 3000 ! Il choisit Tarsis et rejette Ninive ! Là, où se trouve sa mission, sa vocation.
Il monte dans un bateau et se cache au fond de la cale. Il se coupe des passagers. Il se réfugie dans un profond sommeil, pour ne pas penser à Dieu, à son appel ! Fuir Dieu, c’est aussi fuir les hommes.
Vous ne trouvez pas, qu’il y a un Jonas qui sommeille en chacun de nous ?

Est-ce bien Dieu, qui est loin de nous ? Ou est-ce nous, qui sommes loin de lui ?

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Publié anonymement, le poème « Des pas dans le sable » a touché des millions de personnes à travers le monde,
pour 
son expression poignante de l’amour et de la présence indéfectible de Dieu, même dans les pires moments de la vie.